AIT : Accident Ischémique Transitoire
Accident ischémique transitoire – Définition :
Un accident
ischémique transitoire (AIT) survient lorsque le flux sanguin vers une partie
du cerveau s'arrête pendant une courte période.
Une personne
présentera des symptômes semblables à un AVC jusqu'à 24 heures. Dans la plupart
des cas, les symptômes durent 1 à 2 heures.
Est un signe
d'avertissement qu'un véritable accident vasculaire cérébral peut se développer
à l'avenir si rien n'est fait pour l'empêcher.
Quel est la différence entre un AIT et un AVC ?
Un accident
ischémique transitoire comprend un groupe de symptômes similaires à ceux qui
surviennent chez une personne victime d'un accident vasculaire cérébral, mais
pendant une courte période.
Une attaque
ischémique transitoire ne dure généralement que quelques minutes et ne cause
aucun dommage permanent.
Une attaque
ischémique transitoire, souvent appelée mini-AVC, peut être un signe
avant-coureur.
Environ 1
personne sur 3 qui a un AIT aura un accident vasculaire cérébral au fil du
temps, et environ la moitié l'aura dans l'année suivant un AIT.
Une attaque
ischémique transitoire peut être à la fois un signe avant-coureur d'un futur
AVC et une opportunité de prendre des mesures pour prévenir l'AVC.
Quels sont les symptômes d'un accident ischémique transitoire ?
Un accident
ischémique transitoire dure généralement quelques minutes. La plupart des
signes et symptômes disparaissent en une heure, mais certains symptômes durent
rarement 24 heures.
Les signes et
symptômes d'un AIT sont similaires à ceux qui surviennent tôt avant un AVC et
peuvent inclure l'apparition soudaine de :
-
Faiblesse,
engourdissement ou paralysie du visage, du bras ou de la jambe, généralement
d'un côté du corps ;
-
Discours
brouillé ou déformé ou difficulté à comprendre les autres ;
-
Perte
de vision dans un ou les deux yeux, ou vision double ;
-
Vertiges
ou perte d'équilibre ou de coordination ;
-
Vous
pouvez avoir plus d'un AIT, et les signes et symptômes récurrents peuvent être
identiques ou différents selon la zone du cerveau affectée.
Est-ce qu'un AIT est grave ?
Quand faut-il consulter un médecin ?
Étant donné que
dans de nombreux cas, les AIT surviennent des heures ou des jours avant un AVC,
il est important de consulter immédiatement un médecin si vous soupçonnez un
AIT.
Cherchez des
soins médicaux d'urgence si vous pensez que vous avez une attaque ischémique
transitoire.
Une évaluation
et une identification rapides des conditions potentiellement traitables peuvent
vous aider à prévenir les AVC.
Quelle est la cause d'un AIT ?
Un accident ischémique transitoire a des causes similaires à un accident vasculaire cérébral ischémique, qui est le type d'accident vasculaire cérébral le plus courant.
Dans le cas d'un AVC ischémique, le caillot bloque le flux sanguin
vers une partie du cerveau.
Dans le cas
d'un accident ischémique transitoire, contrairement à un accident vasculaire
cérébral, le blocage est de courte durée et aucun dommage permanent ne se
produit.
La cause
sous-jacente d'un AIT est souvent l'accumulation de dépôts graisseux contenant
du cholestérol, appelés plaques (athérosclérose), dans une artère ou l'une des
branches qui fournissent l'oxygène et les nutriments au cerveau.
Les plaques
peuvent réduire le flux sanguin dans une artère ou entraîner la formation d'un
caillot.
Un caillot
sanguin qui se déplace vers une artère alimentant le cerveau depuis une autre
partie du corps, le plus souvent depuis le cœur, peut également provoquer un
AIT.
Facteurs de risque
Certains des
facteurs de risque qui causent les AIT et les AVC ne peuvent être modifiés.
Bien qu'il existe d'autres facteurs qui peuvent être contrôlés.
Vous ne pouvez
pas modifier les facteurs de risque suivants d'AIT et d'AVC. Mais réaliser que
vous êtes à risque peut vous motiver à changer votre style de vie pour réduire
d'autres risques.
Antécédents médicaux familiaux :
Les risques
peuvent augmenter si un membre de votre famille a subi un accident ischémique
transitoire ou un accident vasculaire cérébral.
L’âge :
Votre risque
augmente avec l'âge, surtout après 55 ans.
Sexe :
Les hommes sont
légèrement plus susceptibles de subir un accident ischémique transitoire (AIT)
et un accident vasculaire cérébral.
Mais à mesure
que les femmes vieillissent, leur risque d'accident vasculaire cérébral
augmente.
Accident ischémique transitoire antérieur :
Si vous avez
déjà eu une attaque ischémique transitoire, vous êtes plus susceptible d'avoir
un accident vasculaire cérébral.
Drépanocytose :
L'AVC est une
complication fréquente de la drépanocytose. L'anémie falciforme est un autre
nom pour cette maladie génétique.
Les cellules sanguines falciformes transportent moins d'oxygène et collent souvent aux parois des artères, ce qui entrave le flux sanguin vers le cerveau.
Cependant,
avec un traitement approprié de la drépanocytose, le risque d'accident
vasculaire cérébral peut être réduit.
Vous pouvez
traiter les nombreux facteurs, y compris certains problèmes de santé et
certains choix de mode de vie, qui augmentent votre risque d'AVC et le contrôle
de celui-ci.
Si vous présentez
un ou plusieurs de ces facteurs de risque, cela ne signifie pas que vous êtes
sur le point de faire un AVC, mais plutôt que vous êtes plus susceptible d'en
avoir un si vous présentez deux facteurs ou plus.
Hypertension :
Le risque
d'accident vasculaire cérébral commence à augmenter lorsque les lectures de
tension artérielle sont supérieures à 90/140 millimètres de mercure (mm Hg).
Votre médecin
vous aidera à fixer un niveau de pression artérielle cible en fonction de votre
âge, du fait que vous soyez diabétique ou non et d'autres facteurs.
Taux de cholestérol élevé :
Manger moins de
cholestérol et de matières grasses, en particulier les graisses saturées et les
graisses trans peut réduire l'accumulation de plaque dans vos artères.
Mais si vous ne
pouvez pas contrôler votre cholestérol avec des changements alimentaires seuls,
votre médecin peut vous prescrire un médicament hypocholestérolémiant (statine)
ou un autre médicament hypocholestérolémiant.
Maladie cardiovasculaire :
Cette catégorie
comprend l'insuffisance cardiaque, une malformation cardiaque, une infection
cardiaque ou un rythme cardiaque anormal.
Maladie de l'artère carotide :
Dans ce cas,
les vaisseaux sanguins menant au cerveau sont bloqués dans la région du cou.
Maladie artérielle périphérique :
La maladie
artérielle périphérique provoque le blocage des vaisseaux sanguins qui
irriguent les bras et les jambes.
Diabète :
Le diabète
augmente la gravité de l'athérosclérose, rétrécissement des artères dû à une
accumulation de dépôts graisseux et la vitesse à laquelle il se développe.
Les niveaux
d'homocystéine augmentent :
Un niveau élevé
de cet acide aminé dans le sang peut rendre les artères plus épaisses et
cicatrisées, les rendant plus sensibles aux caillots.
Surpoids, L'obésité :
Surtout si
l'excès de poids se situe dans la région abdominale, ça augmente les risques
d'AVC chez les hommes et les femmes.
COVID-19 :
Certaines
preuves suggèrent que le virus SARS-CoV-2 qui cause le COVID-19 peut augmenter
le risque d'AVC.
Règles hygiéno-diététiques :
Tabac :
Arrêtez de
fumer pour réduire votre risque d'AIT et d'AVC. Fumer augmente les risques de
formation de caillots sanguins, augmente la tension artérielle et contribue à
la formation de dépôts graisseux contenant du cholestérol dans les artères
(athérosclérose).
Manque d'activité physique :
Faire 30
minutes d'exercice d'intensité modérée presque tous les jours aide à réduire
votre risque.
Malnutrition :
Réduire votre
consommation de graisses et de sel réduit vos chances d'avoir un AIT et un
accident vasculaire cérébral.
Consommation excessive d'alcool :
Il ne faut
jamais consommer de l’alcool ainsi que tous autres types de drogues illicites.
Contrôle du diabète :
Vous pouvez
contrôler le diabète et l'hypertension artérielle par l'alimentation,
l'exercice, le contrôle du poids et, si nécessaire, les médicaments.
Traitement de l'AIT : Accident Ischémique Transitoire:
Tous d’abord il
faut savoir que ce document est destiné aux personnels médicaux, aux étudiants
et à toutes personnel ou tous sujet veut comprendre cette maladie, dans ce concept-là,
il faut savoir qu’il ne faut jamais utiliser ce document comme une ordonnance pour
un traitement à suivre, il faut toujours consulter votre médecin traitant.
Le traitement est suivant le mécanisme survenu :
A. Devant un mécanisme thromboembolique :
1. 1. Enoxaparine 100 UI/Kg par vois sous-cutanée, deux fois/24
heures à 12 heures d’intervalle.
C’est un médicament biosimilaire de LOVENOX utilisé comme un anticoagulant de la famille
des héparines de bas poids moléculaire. Afin d’empêcher les caillons sanguins à
se former.
Il faut le relier par un anticoagulant
par voix orale, soit un antivitamine K, soit nouveaux anticoagulants anti-Xa ou
antithrombine.
Il est contre indiquer les
injections intramusculaires, et les injections intra-articulaire ou artérielles,
ainsi que les ponctions et les infiltrations sympathiques.
Il est important à noter que les
sujets qui sont sous les antivitamines K doivent éviter la consommation des
aliments riches en vitamine K comme le chou, les épinards, les huiles de soja
ou de colza ainsi que la laitue.
v Dans le cas de traitement avec un anticoagulant : l’absence
des saignements et d’une indication persistante au long cours.
2. 2. Rivaroxaban 20 mg/jour en une seule prise :
Le rivaroxaban
est un médicament qui a pour fonction d’inhiber de façon directe et très sélectif
du facteur Xa. Ce qui coupe les voies intrinsèques et extrinsèques de la
cascade de coagulation sanguine, de même il a comme action d’inhiber la
formation des thrombines et le développement du thrombus. (Une réduction à 15
mg/jour en cas de clairance de la créatinine inferieur à 50 ml/min ou dans le
cas d’un sujet âgé qui a plus de 80 ans.
B. Devant un mécanisme athéromateux :
1.
Acide acétylsalicylique 75mg un sachet le matin au petit déjeuner.
C’est un anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS) qui présentes des actions antalgiques, antipyrétiques et
anti-inflammatoires.
Il exerce une action d'inhibition
irréversible des enzymes cyclo-oxygénase qui ont un rôle de synthèse des
prostaglandines.
De plus ce médicament peut aussi
inhiber l'agrégation plaquettaire par blocage de la synthèse plaquettaire du
thromboxane A2.
Généralement ce traitement à suivit
par l’association au médicament suivants :
1.
L’utilisation
d’un antihypertenseur afin de contrôler
la tension.
2.
L’association
avec un hypocholestérolémiant comme une
prévention secondaire à une réductions des AVC et des événements cardiovasculaires
et même du décès.
3.
Périndopril : Ce médicament est parmi le groupe des médicaments ayant comme une action
inhibitrice de l'enzyme de conversion (IEC) en bloquant la formation de
l'angiotensine II qui est responsable d'une contraction des artères et
conduisant à une augmentation de la tension artérielle ce qui fatigue le cœur.
Il est de même utilisé pour la prise en charge des sujets
présentant de l'hypertension artérielle ainsi que de l'insuffisance cardiaque.
Pour utiliser ce traitement il faut débuter par mg, en cas d’une bonne
tolérance, vous pouvez passer jusqu’à 4 mg par jour après quatre semaines et
puis à 30 mg par jour après huit semaines jusqu’à 40 mg par jour et ce après 12
semaines.
v Dans le cas de traitement d’athérome : de l’observance du traitement,
de la réduction des facteurs de risque cardiovasculaire
C. Les sténoses
carotidiennes supérieurs à 70% qui
sont dans la plupart des d'origine athéroscléreuse
peuvent entraîner un accident vasculaire cérébral (AVC) à type d'infarctus qui détruit
le tissu cérébral par oxygénation insuffisante (jusqu’à 30% dans les deux années
suivant un AIT) ce qui pouvant conduire au décès ou laisser un handicap sévère,
donc face à ce cas il faut immédiatement demander l’avis d’un chirurgien en
urgence à moins de 15 jours.