Biologie médicale : Série des Cours des analyses biomédicales : | Cour 01 | : Notions importante.
Introduction
Pour assurer un bon examen au niveau de votre laboratoire et
délivrer des résultats fiables dont elle gagne confiance de tout le cadre
médical, et de vos patients par la suite, il faut tout d’abord donner
importance à trois phases essentielles.
La première, et avant à la base de
l’arrivée de votre prélèvement de chez vous, on parle ici de l’étape de
prélèvement, qui regroupe plusieurs facteurs dont on va parler après, parmi eux
l’état du patient, son état psychique, respect ou non du nombre d’heures de
jeune, nature du prélèvement, mode et façon du prélèvement…etc.
La deuxième phase
concerne votre prélèvement lui-même et comment il est parvenu chez vous, et est
ce qu’il y avait un bon conditionnement, le respect du choix des tubes,
distance entre laboratoire et lieu de prélèvement.
Donc tous le parcours du
prélèvement depuis sa prise jusqu’à son arrivé au laboratoire. La dernière étape,
c’est comment vous réagissez face à ce prélèvement, comment se comportez avec
tél ou tél échantillons …etc. avant d’acheminer votre analyse.
Assurer ces étapes, ne demande pas la formation seulement pour les
personnels du laboratoire, mais aussi pour tous le cadre médical, médecins, biologistes,
infirmiers, techniciens, aide-soignant…etc.
Donc, il s’agit de toute une
collaboration complète, car cette étape préliminaire est la phase la plus
importante pour arriver à des résultats fiables, justes et crédibles.
Ainsi, il faut former surtout les personnels médicaux, pour savoir
les types des tubes, pots, ainsi, que le volume du sang approprier pour chaque
tube d’analyse, afin de ne pas se tromper pendant la phase du prélèvement ce
qui risque de perdre du temps à refaire les prélèvements, surtout pour les cas
d’urgences, et aussi pour ne pas faire mal au gens en accédant à un deuxième
prélèvements, surtout pour les personnes diabétiques qui présentent déjà des
veines difficile à trouver ou à piquer, c’est le cas pour d’autres maladies
aussi, de même pour les bébés, nourrissons, enfants et personnes âgé.
Nous allons tous détailler sur cette série de cours, et ce jour
nous allons commencer par ce que vous devez le prendre en considération depuis
l’arrivée du patient à votre service ou votre laboratoire pour la première fois
et ce que vous devez le conseiller à le faire à la veille de prélèvement, son
arrivée le jour de prélèvements, et jusqu’à la délivrance de prélèvement et
l’accès à l’étape de travail sur l’échantillon.
Paramètres et conseils pour assurer un prélèvement adéquat.
Il faut savoir tous d’abord, que chaque erreur que vous la faites,
quoi que ce soit avec votre patient, ou avec votre échantillon peu
considérablement dévier le résultat de votre analyse biologique, pour cela on
va vous expliquer comment réagir face à chaque étape afin de présenter un
travail professionnel et satisfaisant.
Être à jeun
La majorité de tous les examens biochimiques surtout demande un
sujet à jeune, pour que la consommation des aliments ne fausse pas certains examens,
en particulier les glucides et les lipides.
Il est important de noter qu’être à
jeune signifie de ne pas manger ou de boire de l’eau ou de même fumer.
De même
la prise d’alcool peut aussi énormément influencer sur les résultats des bilans
biologique, vu qu’on connait la composition de l’alcool, sa consommation risque
de perturber les résultats par augmentation de la concentration de l’acide
urique, les paramètres lipidiques et aussi d’autre paramètres biochimiques.
Aussi que la consommation des médicaments peut donner des résultats qui peuvent
réagir avec vos réactifs et donner des résultats erronés.
Ainsi, le nombre d’heures de jeune est très important surtout pour
les paramètres lipidiques, par exemple pour le cholestérol et le triglycéride
il est conseillé de respecter carment 12 heures de jeune, alors qu’en générale
la période de jeune a un intervalle entre 10 à 12 heures. Tous les paramètres
biochimiques surtout doivent être à jeune.
Donc en grosso modo, pour assurer un bon prélèvement, il faut tout
d’abord, informer le patients de tous ces informations nécessaires, lui mettre
au courant qu’il doit être à jeun, qu’il doit commencer par une vessie vide
pour la recueille des urines de 24 heures, de recueillir les premiers urines
lorsqu’il se réveille à jeune pour les examens simple de chimie des urines, ou
pour les examens cytobactériologiques des urines, ainsi, le jour de son arrivé,
il faut prendre en considération son état psychique, s’il présente certains
maladies, surtout le cas de l’hypertension, car si vous piquer un malade
hypertendu dans un état de stress il risque d’entrer à une étape d’inconscience
qu’elle peut couter sa vie, il faut essayer de sourire face à votre patient,
être patient de ce qu’ils disent ou ce qu’ils font car à la fin vous présentez
un métier noble qui sert à prendre soins de la vie humaine.
Ainsi il ne faut
jamais prélever un sujet en position debout ou même couché sur lit car elle
fausse les résultats par diminution des volumes plasmatiques et entraine
l’augmentation des protéines plasmatique de comme de l’hématocrite.
Du mode théorique vers le mode pratique
Il faut porter connaissance que l’étape de prélèvement nécessite,
la conscience, la stabilité et la rapidité avec un grand sens de concentration
et d’observation.
La première étape est de poser tous vos matériels à coter de
vous, dont le choix approprié des tubes, coutons, sparadrap, alcool, aiguille,
garrot…etc.
Avant de commencer aucun acte, il faut tout d’abord étiquer vos
tubes, surtout si vous travaillez avec un grand nombre des patients, écrivez
les numéros, le nom, type d’examens, et tous détails qui confirme que ce tube
appartient à cette ordonnance de ce patient que vous le recevez afin d’éviter
toute confusion entre autres tubes.
Puis il faut laver vos mains soigneusement et
si vous pouvez mettre vos gants sans être gêner ça sera un plus pour éviter la
contamination du sujet ou d’être contaminer dans le cas où le patient présente
certaines maladies, ainsi, la porte des gants vous protège des erreurs de
prélèvement, comme les sang écouler par erreurs…etc., puis il faut être très
intelligent à choisir la veine adéquate pour avoir un bon prélèvement en
choisissant une veine à gros calibre, et éviter de prélever à coter des
ponctions déjà faites pour éviter toute sorte d’éclatement des veines ou
d’infection probable, puis placer votre garrot.
Le choix du garrot et en
liaison à la sensibilité du patient au latex ou à d’autres matériaux, le temps
de placer le garrot ne doit pas être long et le garrot doit être enlever
rapidement, car la prolongation du temps du placement du garrot entraine une
grave fuite de l’eau du milieux plasmatique vers le milieu interstitiel, donc
ça augment le taux de potassium, de protéines plasmatiques et d’autres
paramètres ce qui fausse gravement les résultats, en particulier les résultats
des bilan hématologique, c’est dans ce sens-là où il est déconseillé de faire
un prélèvement avec garrot pour les examens suivants : Ionogramme, TP (Temps
de prothrombine), TCK (Temps de Céphaline Kaolin) donc ces paramètres doivent
impérativement faites sans garrots.
Prenez soins de vos prélèvements
Après un prélèvent il faut immédiatement mélanger vos tubes tous
doucement, puis faire rapidement emmener vos échantillons au laboratoire, car
la délivrance retardée surtout en mauvaises conditions fausse les résultats de
la majorité des paramètres en particulier, la bilirubine qui est photosensible
ainsi que le glucose sera consommé par les globules rouge.
Dans le cas où vous
trouvez des difficultés à transférer vos échantillons ou s’ils ont été parvenus
chez vous mais suite à certaines causes vous n’avez pas pu réaliser vos
examens, séparer le sérum, et fait le transférer dans un tube en verre ou sec,
puis vous pouvez le conserver au congélateur à une température de moins de 80
℃.
Une conservation à une température moins de 20 ℃ peut être utile pour une
utilisation après un moins, néanmoins une conservation à moins de 80 ℃ peut
être utile pour plus d’un mois.